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ARCHIVE - Un contingent de 1000 policiers dervrait aider à rétablir « la normalité » dans ce pays des Caraïbes déchiré par la guerre des gangs. Photo: Khaled Nasraoui/dpa

Sécurité: Le Kenya accepte de diriger une force multinationale en Haïti

Différents gangs armés se livrent à des tueries, violences, viols et kidnappings afin d’étendre leur influence en Haïti, dans un contexte d’impunité généralisée.

Le Kenya a accepté de diriger une force multinationale en Haïti et d’y déployer un contingent de 1000 policiers pour aider à rétablir « la normalité » dans ce pays des Caraïbes déchiré par la guerre des gangs.

Ce déploiement se concrétisera une fois qu’un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies aura été obtenu et que d’autres processus constitutionnels kényans auront été engagés, a annoncé le ministère kényan des Affaires étrangères.

Le ministère haïtien des Affaires étrangères a dit avoir reçu avec beaucoup d’intérêt la proposition kényane qui confirme « la volonté de ce pays frère d’apporter un appui effectif aux forces de l’ordre haïtiennes ».

Les États-Unis ont également félicité le gouvernement du Kenya d’avoir répondu à l’appel d’Haïti et d’avoir décidé de prendre le « leadership d’une force multinationale » en Haïti afin de contribuer à lutter contre l’insécurité causée par la violence des gangs.

Le 14 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution demandant au Secrétaire général de l’ONU de lui soumettre un rapport écrit dans les trente jours sur les possibilités d’améliorer la sécurité en Haïti, dont la formation d’une force multinationale « non onusienne ».

Depuis l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moïse, en juillet 2021, le pays est en proie à une violence extrême. Le secrétaire général de l’ONU a récemment averti que l’insécurité dans la capitale Port-au-Prince avait « atteint des niveaux comparables à ceux des pays en situation de conflit armé ».

Les gangs qui contrôlent désormais 80 pour cent de la capitale, comptant environ trois millions d’habitants, « pillent et incendient des maisons, mutilent et assassinent des gens et brûlent des corps à la vue de tous », a rapporté Crisis group dans un rapport du 3 juillet.

 

Avec dpa-news

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