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Le trafic des trains est totalement interrompu et restera « fortement chamboulé » vendredi à la gare du Nord, à Paris, après la découverte d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale sur la commune de Saint-Denis, « au milieu des voies », a annoncé la SNCF.
Aucun TGV, Eurostar, RER, ni TER. Le trafic est interrompu vendredi 7 mars sur toutes les lignes de train passant par la gare du Nord, l’une des premières gares d’Europe, après la découverte d’une bombe non explosée de la Seconde Guerre mondiale « au milieu des voies », sur la commune de Saint-Denis, indique la SNCF.
C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif à été découvert à 2,5 kilomètres de la gare du Nord.
Le trafic « ne pourra reprendre qu’après la fin des opérations de déminage qui sont en cours d’organisation par les services spécialisés de la préfecture de police de Paris« , précise la SNCF. Il restera « chamboulé toute la journée », a de son côté estimé le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, espérant une reprise de la circulation « dans un mode un peu dégradé dès l’après-midi », sans pouvoir l’assurer.
La SNCF invite à « reporter les voyages »
La SNCF indique que le RER B est reporté à la Plaine-Stade de France et à Aulnay-sous-Bois, avec une circulation qui sera « très fortement perturbée ». Le RER D est reporté à Stade de France Saint-Denis, là aussi avec une circulation « très fortement perturbée ». Les lignes K et H sont respectivement reportées à Mitry et à Saint-Denis.
Le trafic des trains à grande vitesse, TGV et Eurostar, est aussi affecté, les départs s’effectuant désormais de Marne-la-Vallée.
La SNCF invite les clients à « reporter leur voyage ».
C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif à été découvert à 2,5 kilomètres de la gare du Nord.
Le trafic « ne pourra reprendre qu’après la fin des opérations de déminage qui sont en cours d’organisation par les services spécialisés de la préfecture de police de Paris« , précise la SNCF. Il restera « chamboulé toute la journée », a de son côté estimé le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, espérant une reprise de la circulation « dans un mode un peu dégradé dès l’après-midi », sans pouvoir l’assurer.
Vers 7 h 30, le hall des trains grandes lignes était bondé de voyageurs, en attente de plus de nouvelles, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des trains à destination de Lille, Dunkerque, et Valenciennes étaient reportés gare de Lyon, quelques kilomètres plus au sud de Paris, précipitant de nombreux voyageurs dans les bouches du métro.
Dans l’attente de plus d’explications, certains voyageurs faisaient part de leur étonnement quant à l’incongruité de la situation. « C’est marrant, je reviens justement de Lorient où la découverte d’obus non explosés, ça arrive tout le temps », s’amuse Chloé Ternand, qui doit prendre un Ouigo vers Bruxelles.
« Une bombe de la Seconde Guerre mondiale, ça peut paraître étonnant, mais d’un autre côté ce n’est pas la première fois qu’on en retrouve lors de travaux. Cela a déjà été le cas sur des plages dans le Nord, je ne suis pas surpris plus que ça », sourit Jean-Marc, 56 ans, informaticien, qui est attendu cet après-midi à Bruxelles.
L’interruption du trafic a été décidée « à la demande de la préfecture de police de Paris » après la découverte de la bombe « non explosée » dans la nuit de jeudi à vendredi « lors de travaux réalisés en amont de Paris gare du Nord », explique la SNCF. Selon le compte X de la ligne RER B, il s’agit d’un « obus datant de la Seconde guerre mondiale ».
La gare du Nord est l’une des gares les plus fréquentées d’Europe, avec plus de 226 millions de voyageurs en 2023 selon les chiffres de la SNCF.
Avec France 24
