Le master Gescop dispose d’une infrastructure d’accueil, d’un personnel qualifié, du matériel de dernière génération et d’autres avantages comme des voyages d’étude et des travaux de terrain pour l’accompagnement des étudiants, a fait savoir l’UGLC-SC. Il aura pour principaux axes l’archéologie, le patrimoine, l’économie de la culture et la gouvernance du patrimoine culturel, a-t-on précisé. Ce master a été conçu pour former des ingénieurs culturels et des archéologues, protéger et valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la Guinée et promouvoir la richesse culturelle et historique du pays, a-t-on relevé.
Le patrimoine ne se limite pas à un simple héritage du passé, mais constitue un levier stratégique pour le développement économique et social, a déclaré le ministre guinéen de la Culture, du tourisme et de l’artisanat, Moussa Moïse Sylla, cité par son département. À cet égard, il a souligné l’impératif d’une approche scientifique et pluridisciplinaire pour préserver les richesses culturelles et historiques de la Guinée, en tenant compte des défis posés par la mondialisation ainsi que les avancées technologiques.
Le ministre a insisté sur la nécessité de former une nouvelle génération d’experts capables d’assurer la conservation et la mise en valeur du patrimoine national. Le LIPSS et le master Gescop serviront de cadres de débats et de définitions des politiques publiques en matière de gestion des patrimoines, a indiqué, pour sa part, Daniel Lamah, recteur de l’UGLC-SC.
En 2016, la Guinée a promulgué une loi relative à la protection, la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel national.
Avec dpa-news