Le Réseau des Femmes du Fleuve Mano pour la Paix (REFMAP) à travers sa présidente a animé vendredi 09 février 2018 conférence de presse à Conakry autour du thème, ‘’Participation des femmes dans un processus électoral apaisé’’.
Dans sa communication, la présidente du REFMAP, Hadja Saran Daraba Kaba, a exprimé son inquiétude par rapport à la situation de violence qui prévaut dans le pays.
« Les membres du REFMAP sont inquiètes par rapport à la situation du pays qui est émaillé de violences après les élections communales. Alors qu’on a un code électoral qui est très clair, des règles de jeux ont été dictées avec la participation de tous les acteurs politiques et non politique. Nous pensons que ces élections allaient être le point de départ d’une période d’accalmir dans notre pays ».
« Cela fait 12 ans qu’on n’a pas des élections communales dans notre pays, en 10 ans, nous avons eu le temps de discuter, nous avons eu le temps d’organiser ces élections, combien de fois l’opposition a marché pour réclamer les élections communales ; combien de fois l’État même était endetté par ce que tout simplement les administrations, la mairie des quartiers était gérée par des structures qui étaient transitoires et provisoires ». Précise Hadja Saran Daraba
Plus loin, elle a souligné que le tissu sociopolitique du pays est mis en rude épreuve par ce que tous simplement des individus ou groupe d’individus croient qu’on les a volés et triches.
« Il y a une institution qui est habilitée à dire le résultat des élections. Une fois que les résultats sont proclamés, on a des voies de recours, en cas de contestations aussi, c’est ce qu’on doit utiliser pour ne pas faire tort aux citoyens paisibles qui n’ont parfois rien à avoir dans ces élections». Conclut-elle Hadja Saran Daraba Kaba
Ibra Camara