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En Guinée, l’ouverture des classes au compte de l’année scolaire 2018-2019 devrait effectivement se faire depuis le mercredi 03 Octobre 2018 sur toute l’entendu du territoire national mais, très malheureusement, cela s’est coïncidé à la grève déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants de Guinée (SLECG).
Face à ce déséquilibre au sein du système éducatif, un des acteurs de la société civile guinéenne, à la personne de Monsieur Salamana Diallo président du Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement de Guinée (CNOSCDDG), a annoncé ce vendredi 5 octobre 2018 au cours d’un entretien que le gouvernement guinéen veut boycotter l’éducation des enfants.
« Non seulement, il y a la grève des enseignants lancé par le SLECG, mais il y a quelque chose très grave aussi qui peut amener les enseignants à ne pas aller à l’école. Donc, étant président d’une structure, nous condamnons avec dernière énergie le blocage des salaires des enseignants en fonction. Et c’est avec regret qu’il y a des enseignants qui travaillent, sont en fonction et que leurs salaires soient bloqués, au lieu de chercher des fictifs, on bloque le salaire des enseignants en fonction. Je suis témoin oculaire des enseignants d’une école primaire de Sonfoniah gare 2, leurs salaires sont bloqués pendant qu’ils travaillent. Quand on dit que ceux-ci sont des fictifs, cela veut dire que le travail de la commission de l’éducation est un faux travail. »
Concernant la grève déclenchée par Aboubacar Soumah et son groupe, le président du CNOSCDDG a demandé au gouvernement de régler cette situation en sensibilisant le groupe d’Aboubacar Soumah à travers les syndicalistes afin que les enfants reprennent le chemin de l’école.
« Pour le moment, le gouvernement doit payer le salaire bloqué des pauvres enseignants, avant d’aller sur la table de négociations. »
Ibra Kindia Camara
