La Cour Constitutionnelle étant dans les conditions normales la << Gardienne de la Constitution >>, n’aspire pas du tout confiance, Alpha Condé qui a déjà tout verrouillé en sa faveur, d’ailleurs n’a que ses lieutenants et généraux à la tête de toutes les Institutions de la République.
Pour le cas spécifique de la Cour Constitutionnelle, depuis le départ et la mort du patriote Kèlèfa Sall, cette Institution a non seulement déchiré l’honorable Constitution sur laquelle, l’actuel Président de la République a doublement prêté serment, mais aussi l’aidé à violer toutes lois de la République.
Au-lieu, de défendre le peuple, ses membres qui n’incarnent aucune sagesse défendent que le clan présidentiel.
Ils se sont rangés du mauvais côté de l’histoire, en validant un référendum illégal et illégitime, des législatives bourrées de fraudes, de violences et de morts.
Et le paradoxe est que, cette Institution se permet de valider et promulguer, une loi fondamentale qui n’a pas été vulgarisé, et au même moment, d’annuler une partie de la << Constitution >> qu’elle a récemment validé pour satisfaire aux désirs politiques du Président de la République. Notamment, l’article lié au parrainage pour toute candidature aux présidentielles. Alors que juridiquement, une Construction, lorsqu’elle est vulgarisée et mise en vigueur dans un pays, aucune loi n’est supérieure à elle. Donc c’est plutôt le code électoral qui doit être amandé, pas la Constitution.
Dans le contexte Guinéen, les responsables n’ont aucun sens du patriotisme, c’est intérêt personnel qui prime sur le général.
Le Peuple doit prendre ses responsabilités, et créer l’alternance politique et générationnelle.
Aujourd’hui, nous pouvons dire en toute rationalité, qu’à défaut de la Constitution de 2010, le Peuple de Guinée doit refuser de respecter aux différents articles cités dans ce brouillon de Constitution récemment mise en vigueur.
Ousmane KEITA
CITOYEN DE LA RÉPUBLIQUE.