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POLYCOPIÉ - Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) a organisé une session de formation au Ghana sur la gestion des migrations fondée sur les droits de l'homme. Photo: Ambassade de Suisse à Accra/Photo de presse/dpa

Migration: Un cours sur la gestion migratoire fondée sur les droits de l’homme

Sur les 39 millions de migrants nés en Afrique, 21 millions vivent sur le continent, signifiant que la migration africaine est d’abord intracontinentale.

 

Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) a organisé une session de formation au Ghana sur la gestion des migrations fondée sur les droits de l’homme, a annoncé l’ambassade de Suisse à Accra. Financée par le gouvernement suisse, la formation est une plateforme pour les participants pour discuter de la migration, de ses défis et développer conjointement des plans d’action et des politiques pour « gérer efficacement » le processus de migration, a indiqué le KAIPTC. La formation a réuni 28 participants, 14 femmes et 14 hommes, venus du Ghana, du Nigeria, du Sénégal, de la Gambie, de la Côte d’Ivoire, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

« Aucun pays ne peut s’attaquer seul au problème de la migration », a déclaré l’ambassadrice suisse à Accra, Simone Giger, à l’ouverture de la formation. C’est pour cela, a-t-elle ajouté, que la Suisse « encourage vivement une approche internationale de la migration fondée sur le partenariat et la coopération ». En dehors des problèmes qu’elle engendre, a-t-elle expliqué, la migration « offre des opportunités de nouveaux départs, de transferts de fonds, de réunions familiales et d’intégration dans les pays de destination ».

 

Selon le directeur du KAIPTC, Richard Addo Gyane, le défi de la gestion des migrations s’est considérablement accru au cours des dernières décennies. « De plus en plus de personnes sont poussées à quitter leur foyer par divers facteurs économiques, politiques, sociaux et environnementaux », a-t-il ajouté. La migration africaine est principalement intracontinentale, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM). 21 millions sur les 39,4 millions de migrants nés en Afrique (53,2 pour cent) vivaient sur le continent en 2019, selon un rapport de l’OIM publié en 2020.

 

Avec dpa-news

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