Les autres pays participants sont les États-Unis, l’Allemagne, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, le Danemark, la République tchèque, l’Autriche, et le Brésil. « La forte participation des partenaires africains et internationaux témoigne d’un engagement mutuel à lutter contre les activités malveillantes et l’extrémisme violent dans toute la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest », a indiqué l’AFRICOM. Flintlock « vise à continuer à renforcer la capacité collective des nations alliées et partenaires à relever les principaux défis en matière de sécurité », d’après la même source.
L’édition 2022 de ces manœuvres s’est déroulée en Côte d’Ivoire avec la participation de plus de 400 militaires africains et occidentaux. Organisé depuis 2005, Flintlock est le premier et le plus grand exercice annuel des forces d’opérations spéciales américaines. Il est conçu pour « renforcer la capacité des principaux pays partenaires de la région africaine à lutter contre les organisations extrémistes violentes, à collaborer au-delà des frontières et à assurer la sécurité de leur population, tout en respectant les droits de l’homme et en instaurant un climat de confiance avec les populations civiles », a précisé l’AFRICOM.
Au Sahel, les « acteurs malveillants et les terroristes, qui cherchent à étendre leur influence » en Afrique, « menacent la stabilité dans le monde entier », avait prévenu cette organisation. L’AFRICOM, créé en 2007 et devenu opérationnel en 2008, est basé à Stuttgart en Allemagne. Il coordonne toutes les activités militaires et sécuritaires menées en Afrique par le Département américain de la Défense.
Avec dpa-news