Guinée Quotidien Bienvenue sur Guineequotidien, notre mission est de vous informer
Dialogue politique: Les leaders religieux ou le dernier recours!
Tout ce qui reste encore à la Guinée après avoir tout perdu est sa foi religieuse. Dans le passé et à présent, le pays a connu de nombreuses crises et continue encore de nager dedans sans qu’aucune solution pérenne ou définitive ne soit trouvée. Les mains noires derrières ces crises incessantes et sans objectifs pensaient à un moment que le pire serait arrivé. Autrement elles s’attendaient à voir le pays se déchirer en lambeau.
Ils ne sont autres que des politiques assoifés du pouvoir et des pseudo acteurs de la société civile qui tentent de parler au nom du citoyen lambda pour le défendre alors que rien en est.
Que le pouvoir soit animé d’une bonne intention ou pas, pour mieux mener la transition en Guinée, actuellement il est difficile de distinguer les choses.
Le challenge est engagé entre le CNRD et les Forces Vives. L’ancien parti au pouvoir le RPG qui a été torturé par ses adversaires politiques lors de sa gestion, danse avec ceux-ci au même rythme de pagaille, de chienlit, de terrorisme, de tohu-bohu, de cacophonie juste pour affaiblir disons même faire échouer la transition.
La manifestation sous fond de violence appelée par les Forces Vives de Guinée le 10 mai aurait fait 7 morts. Des activités paralysées, la psychose s’est installée dans des familles qui se trouvent dans les zones de tension.
Des jeunes innocents, instrumentalisés sont jetés dans la rue pour faire face aux forces de maintien d’ordre. Ces deux champs se faisant face à face ouvrent le bal à la gueriat.
D’un côté, ils sont munis de machettes, de marteaux bref des armes blanches. De l’autre côté, ils sont avec des armées conventionnelles et également celles non conventionnelles.
Soucieux du maintien de la paix et de la quiétude sociale dans la cité, nos leaders religieux se sont impliqués dans la décrispation de la situation socio-politique pour que la victoire soit pour la Guinée et les Guinéens tout simplement.
Sous couvert du Premier Ministre, les acteurs sont à chaque fois appelés autour de la table mais hélas.
Le gouvernement a renoncé à son orgueil en tordant le cou à la loi, en cédant à certaines réclamations des forces vives. Mais malgré tout, leur position reste maintenue. Une autre manifestation est programmée le 17 mai.
Pour obtenir quoi?
Pour toujours continuer à dénombrer les cas de morts?
Pour quelle finalité ?
Depuis 11 ans c’est la même démarche.
Depuis 11 ans ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets.
C’est le dernier recours si les leaders religieux n’arrivent pas à concilier les parties. Ils sont porteurs de messages d’Allah, de paix, de cohésion du vivre ensemble. S’ils échouent, n’espérons pas que c’est l’ange Djibril qui va réussir.
#Nosleadersreligieuxsontsacrés
Nos leaders religieux méritent respect et considération. Il ne faudrait pas qu’on leur manque la moindre sagesse. Ils sont l’interface entre nous et Dieu le tout puissant. Le champ qui se montrera têtu pour sortir de cette crise qu’ils agissent comme l’imam Dicko du Mali. Un leader religieux ne peut pas voir ses fidèles souffrir sans qu’il ne dise halte. Cet appel des religieux, le peuple l’attend. Ainsi on ne parlera pas d’ethnie encore moins d’obédience politique.
Dans les autres pays, les personnalités morales, religieuses et coutumières sont écoutées et respectées. Qu’on en fasse autant.
Puisque nous sommes en phase d’élaboration d’une constitution, il est tant que le rôle de facilitateur du dialogue politique et sociale soit confié aux leaders religieux de façon légale sous couvert du premier ministre.
Par Malick Camara
