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Cela signifie que l’objectif d’investir 6 milliards d’euros de fonds publics dans le financement de la lutte contre le changement climatique, que le chancelier Olaf Scholz s’était engagé à atteindre d’ici à 2025, a déjà été atteint avec trois ans d’avance. Ces financements signifient également que l’Allemagne a fourni sa juste part des 100 milliards de dollars par an promis par les pays industrialisés pour lutter contre le changement climatique dans les pays en développement et les économies émergentes, a ajouté la même source.
En 2009, lors du sommet de Copenhague sur le climat, le Nord s’est engagé à mobiliser chaque année 100 milliards de dollars pour aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement climatique. Les bailleurs affirment avoir mobilisé 83,3 milliards de dollars en 2020, chiffre mis en doute par plusieurs organisations.
Commentant les 6,39 milliards d’euros, la ministre du Développement, Svenja Schulze, a déclaré que c’était un signal important, non seulement en termes d’action climatique, mais aussi en ce qui concerne la réputation de l’Allemagne en tant que partenaire fiable. Elle a appelé les autres pays industrialisés à respecter leur part pour mobiliser les 100 milliards de dollars promis. « Il est essentiel que cette promesse soit enfin honorée », a-t-elle souligné, pour convaincre d’autres pays comme la Chine et les États du Golfe d’assumer leur responsabilité en matière de financement climatique.
« À l’avenir, nous avons l’intention de consacrer une plus grande part de notre financement à l’effet de levier des capitaux privés, afin d’en accroître l’efficacité », a indiqué le ministre de l’Économie et de l’action climatique, Robert Habeck. Les fonds privés mobilisés en Allemagne en 2022 pour la lutte contre le réchauffement climatique ont atteint un niveau de près de 500 millions d’euros, contre 170 millions d’euros en 2021.
Avec dpa-news
