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ARCHIVE - Bärbel Kofler, secrétaire d'État parlementaire au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) Photo: Jörg Carstensen/dpa

Santé: Berlin appuie la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique

La Fondation facilitera la modernisation du secteur pharmaceutique africain et stimulera le transfert de technologies en Afrique.

 

Le gouvernement fédéral allemand s’est engagé à soutenir la « Fondation africaine de technologie pharmaceutique » (FATP), un projet porté par la Banque africaine du développement (BAD) et initié par les États membres de l’Union africaine (UA). Cet engagement a été exprimé par Mme Bärbel Kofler, secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ).

 

« […] Mon gouvernement s’engage à soutenir la Fondation africaine de technologie pharmaceutique à travers un partenariat solide basé sur des valeurs et des aspirations partagées pour une Afrique plus saine et plus sûre », a déclaré Kofler, citée par la BAD. La responsable allemande s’exprimait lors de la signature d’un accord de siège entre la FATP et le Rwanda, pays hôte qui a accordé à la Fondation le statut d’agence internationale.

 

Pour la BAD, la signature de cet accord ouvre la voie à la mise en œuvre opérationnelle de la Fondation et constitue un progrès pour les efforts de l’Afrique visant à bâtir une industrie pharmaceutique résiliente et autonome pour le continent. En 2022, la BAD avait approuvé la création de la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique en tant qu’organisme indépendant.

 

La FATP a été conçue pour contribuer à combler les lacunes technologiques structurelles de longue date dans le secteur pharmaceutique africain, faciliter le transfert de technologie des pays développés vers l’Afrique et renforcer les capacités des entreprises pharmaceutiques africaines afin de produire des médicaments de haute qualité, selon la BAD.

 

Il s’agit aussi de réduire le coût des médicaments en Afrique, d’améliorer l’accès à des médicaments abordables pour les Africains et de permettre de réduire la balance des paiements africains. En effet, la pandémie de la Covid-19 a mis en évidence les lacunes dans la production de médicaments essentiels en Afrique qui importe plus de 70 pour cent des médicaments dont elle a besoin, pour un coût annuel estimé à 14 milliards de dollars, d’après la BAD.

 

Avec dpa-news

 

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