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Nigéria : Des écolières de Dapchi ramenées à leurs parents par Boko Haram

Au moins 76 des 110 écolières enlevées le 19 février par des militants islamistes de Boko Haram à Dapchi, dans le nord du Nigeria, ont été ramenées mercredi matin à leur école par leurs ravisseurs, a affirmé le gouvernement nigérian.

Selon les habitants de la petite ville de l’Etat de Yobe (nord-est), « elles n’étaient accompagnées d’aucune force de sécurité. Leurs ravisseurs les ont juste déposées et sont partis, sans parler a personne », a expliqué Bashir Manzo, qui dirige une association d’aide aux parents des jeunes filles enlevées.

Des combattants présumés de la faction de Boko Haram affiliée au groupe de l’Etat Islamique avaient mené le 19 février un raid sur le pensionnat de l’école pour filles de Dapchi (Etat de Yobe) et étaient repartis avec 110 jeunes filles âgées de 10 à 18 ans.

Aisha Alhaji Deri, 16 ans, qui a été enlevée, a confié à l’AFP qu’elles n’ont « jamais été maltraitées » pendant leur captivité. « Le jour du kidnapping, cinq d’entre nous sont mortes », explique l’adolescente.

« Quand ils nous ont relâché, ils nous ont dit d’aller directement à la maison et pas chez les militaires, parce qu’ils diront que ce sont eux qui nous ont sauvées », a ajouté la jeune fille avant d’être récupérée par l’agence de renseignement nigériane, la DSS, pour « vérification ».

Des combattants présumés du groupe de Boko Haram affiliés au groupe de l’Etat Islamique avaient mené le 19 février un raid sur le pensionnat de l’école pour filles de Dapchi (Etat de Yobe) et étaient repartis avec 110 jeunes filles âgées de 10 à 18 ans.

Mardi, Amnesty International a accusé l’armée nigériane d’avoir été informée des déplacements de combattants dans la région de Dapchi juste avant ce kidnapping de masse, mais de n’avoir pas réagi à temps.

Ce drame s’est déroulé dans des circonstances quasi identiques au kidnapping de Chibok, en avril 2014, où plus de 200 lycéennes ont été enlevées déclenchant une vague d’émotion mondiale. Une centaine d’entre elles se sont échappées ou ont été libérées aux termes de négociations avec le gouvernement.

Des combattants présumés du groupe de Boko Haram affiliés au groupe de l’Etat Islamique avaient mené le 19 février un raid sur le pensionnat de l’école pour filles de Dapchi (Etat de Yobe) et étaient repartis avec 110 jeunes filles âgées de 10 à 18 ans.

Mardi, Amnesty International a accusé l’armée nigériane d’avoir été informée des déplacements de combattants dans la région de Dapchi juste avant ce kidnapping de masse, mais de n’avoir pas réagi à temps.

Ce drame s’est déroulé dans des circonstances quasi identiques au kidnapping de Chibok, en avril 2014, où plus de 200 lycéennes ont été enlevées déclenchant une vague d’émotion mondiale. Une centaine d’entre elles se sont échappées ou ont été libérées aux termes de négociations avec le gouvernement.

Selon les experts, les rançons versées et les prisonniers libérés, en échange de la libération d’une centaine de lycéennes de Chibok, ont pu motiver Boko Haram à commettre un nouveau enlèvement de masse.

Yan St-Pierre, expert en contre-terrorisme pour MOSECOM, note que les filles de Dapchi ne sont pas les premières otages a avoir été libérées cette année.

« Mais cette libération est assez étonnante pour ne pas soulever beaucoup de questions, notamment sur le paiement de rançons », soulève-t-il.

« Si c’est ce qu’il s’est passé, le gouvernement nigérian a dû payer une somme importante pour accélérer le processus et éviter un autre Chibok », analyse M. St-Pierre.

Avc AFP

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