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Réseaux sociaux et ses corolaires: Les communicants des partis politiques à l’école de l’AJIG

                                                                                                                                                                                                               De nos jours, le cyber espace est un outil incontournable pour la communication. Ainsi, du jour le jour ce sont de millier de canaux qui sont créés par des citoyens, sans aucune notion. Toute chose qui les met en danger permanent non seulement face aux pirates mais également aux textes de lois. Pour pallier cet état de fait, l’Association des jeunes intellectuels de Guinée (AJIG) en a fait son cheval de bataille.

Ce samedi 5 mai, elle a réuni à la Bluezone de Kaloum certains leaders de communicants de partis politiques mais aussi ceux qui animent certaines plates-formes de la place : « utilisation responsable des réseaux sociaux », a été le thème principal de la dite rencontre d’échange. Cette campagne de sensibilisation entamée il y a deux mois va sillonner dans les 8 régions administratives du pays.

« L’objectif c’est vraiment de vulgariser les lois qui régissent le cyber espace. Parce qu’aujourd’hui, il y a pleine de dérives qui se font sur les réseaux sociaux et derrière il y a toujours des poursuites judiciaires », a introduit Mme Haba, Elise Koïvogui, président de l’Association des jeunes intellectuels de Guinée. Elle a ajouté qu’étant une association citoyenne, elles ne peuvent pas rester les bras croisés vue l’ampleur que prend le phénomène. « On est sûr d’une chose, c’est que l’internaute guinéen n’est pas formé sur le danger qu’il peut en courir lorsqu’il est sur internet », a-t-elle signifié.

« Cette sensibilisation vient à point nommé dans la mesure où les camarades communicants de certains partis politiques sont aujourd’hui poursuivis par la justice pour le fait d’avoir distillé des propos pouvant zapper la quiétude sociale », a de son côté souligné Fodé Baldé membre de la communication de l’Union des forces républicaine. Et d’ajouter en indiquant de compter sur eux pour la restitution à la base de ce qu’ils ont appris. « Nous ferons en sorte qu’à travers ce qu’on a appris que beaucoup de jeunes puissent en profiter pour le bien et le bonheur de ce pays », rassure-t-il.

Il convient de rappeler qu’une loi 037 relative au cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel a été votée à cet effet, à l’Assemblée nationale depuis 2016. Ladite loi a été aussi promulguée et publiée au journal officiel de la République : « cette loi, réglemente la communication sur les réseaux sociaux », a fait savoir Abdoulaye Pogomou, magistrat Substitut du procureur de la République, président du réseau guinéen de cyber sécurité. Il poursuit en indiquant que la liberté de communiquer est consacré par la Constitution guinéenne mais que cette liberté à des limites : « lorsqu’un citoyen communique sur les réseaux sociaux, il doit savoir qu’il n’a pas le droit d’insulter, de menacer, de divulguer de fausses informations, d’appeler à la haine, ou de poser tout acte qui pourrait porter à la dignité des personnes ou à la sécurité publique », a ajouté le magistrat.

Dans la même veine, il poursuit en déclarant que cette  loi comporte plusieurs infractions, notamment des infractions typiquement du domaine de cyber sécurité, également des infractions de droits commun.                       Pour le procureur, ce sont des infractions commisses par les internautes dont la peine varie entre 3 à 8 ans d’emprisonnement ferme. Et 20 millions jusqu’à 500 millions de francs guinéens d’amende.                                                                                                                                                                                                                                                                Le président du réseau guinéen de cyber sécurité de conclure qu’il trouve nécessaire de participer à cette campagne de sensibilisation et d’information des citoyens. Toute chose a-t-il dit qui pourra permettre d’alerter une bonne partie de la population, notamment les jeunes par rapport aux actes qu’ils posent sur les réseaux sociaux.

Richard TAMONE             

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