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Les travaux de la formation sur les techniques de monitoring d’enquête et de reporting des violations des femmes défenseurs des droits de l’homme ont démarré ce lundi 28 mai 2018 à Kindia, sur l’initiative du haut-commissariat des Nations unies au droit de l’homme en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Ce séminaire de trois jours qui regroupe 45 femmes a pour objectif principal, de renforcer la promotion de droit des femmes défenseurs de droit de l’homme, et les outiller sur le monitoring, des enquêtes, et techniques de rédaction des rapports sur des violations de droit de l’homme et violences basées sur le genre(VBG).
Pour le représentant du haut-commissariat des Nations unies au droit de l’homme en Guinée, Louis Mari Bouaka, la situation de la femme défenseure des droits de l’homme n’est pas aisée. Car, en plus d’un besoin accru de protection de ses droits violés, elle doit concomitamment lutter pour que son droit à la participation et au renforcement de la société soit reconnu.
« C’est pourquoi le haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme avec l’OIF a jugé fondamental d’outiller, les femmes défenseurs des droits de l’homme pour pouvoir renforcer leur capacité de résilience et de les rendre plus opérationnelles dans la société. L’espoir que les échanges qui auront lieu au cours de ces trois jours, vous permettront d’être mieux outillés et de mener à bien vos activités. » Martel Louis Mari Bouaka
Pour sa part, le président de l’institution nationale indépendante des droits humains, Alias Diaby, s’est réjoui de cette initiative.
Dans la mesure des moyens, l’INIDH compte s’approprier des résultats du présent séminaire pour faire des recommandations notamment au sujet d’une éventuelle loi sur les défenseurs des droits de l’homme pour la prise en compte de la dimension sexospécifique. On le sait, la déclaration de l’ONU du 09 décembre 1998 sur les droits des défenseurs des droits de l’homme recommande l’internationalisation. C’est dire que nous accordons la plus haute importance à ce séminaire. » Déclare-t-il
Pour finir, le préfet de Kindia Elhadj Nfansoumane Touré a saisi l’occasion pour exprimer son sentiment aux organisateurs et du choix porté sur sa préfecture pour regrouper les femmes évoluant dans le domaine de la défense des droits de l’homme en Guinée.
Mohamed Homo pour Guineequotidien
