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Crise socio-politique : Me Jean Alfred Mathos demande aux acteurs à privilégier le dialogue

Depuis plus d’un mois, la situation sociopolitique en Guinée est vraiment tendue, tant tôt les forces sociales tant tôt les syndicalistes y compris l’opposition qui est suivant dans la rue pour protester contre la gestion de ce régime pour qu’il change sa façon de gouverner le pays. Tant disque, d’autres leaders ne soutiennent pas cette hypothèse qui ne permet pas l’évolution sociopolitique du pays.

Interrogé par notre reporter, le leader du parti de l’Union pour le progrès de la Guinée (l’UPG) Maître Jean Alfred Mathos a évoqué qu’il ne soutient pas l’idéologie de l’opposition dite républicaine.

« Vous, vous dites un mois, moi je dirai plus d’un mois, parce que, quand vous vous souvenez de la grève des enseignants, la grève des fonctionnaires, syndicats et autres. Donc, aujourd’hui, je pense que, nous sommes dans une crise sociétale. On a l’impression qu’il y a uneGuinée en haut en une autre Guinée en bas. Par conséquent, ceux qui sont en bas, qui est la pyramide la plus nombreuse surtout les jeunes et les femmes qui n’ont pas une lisibilité de leur avenir ».

« Cela faisant, à partir du moment où le Guinéen se sent frustré, ne se sent pas protégé suffisamment parce qu’il veut simplement vivre heureux et libre en respectant la loi. Mais aujourd’hui, nous nous trouvons à la croisée des chemins. Le gouvernement qui est en place, depuis n’arriver n’a pas peut-être eu la pédagogie nécessaire pour qu’il y ait une lisibilité de ce que la Guinée était avant. Après les crises politiques des élections communales qui sont survenues pratiquement au forceps, il y a eu ces conflits, des crises qui sont liées au préconisent où chacun peut avoir au niveau du manque à gagner au niveau de l’électorat. Parce qu’il y a conflit électoral, l’un dans l’autre, la loi a été mise de côté » explique-t-il.

 

Poursuivant, Maître Jean Alfred Mathos a fait savoir que la meilleure solution à trouver sur cette crise est d’amener le prix du carburant à 8000 gnf, ou la seconde, le gouvernement met en place des mesures d’accompagnement en maintenant le prix à 10.000 gnf.

 

« Moi je propose qu’on suspende ces 10000gnf, parce que l’État dit la taxe qu’on perçoit sur le carburant permet de conduire le budget. Donc il faudrait revoir des mesures idoines pour résoudre ce problème sinon nous aborderons les législatives avec cette crise, nous aborderons les présidentielles avec cette crise et cela n’est pas bien pour la quiétude sociale. »
Pour finir, le leader de l’UPG a souligné que la bonne stratégie ne se trouve pas la rue, mais il faut privilégier le dialogue.

Ibra Camara

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