Conakry : une cinquantaine de jeunes diplômés sans emploi à l’école d’entreprenariat

Le directeur général de l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi(AGUIPE), Sékouba Mara a présidé lundi, 18 février 2019, les travaux d’ouverture d’un atelier de formation transformative de 50 jeunes stagiaires en animation en développement communautaire, dans la salle de formation de ladite agence.

Cette formation que l’AGUIPE organise avec l’organisation ‘Mérite international de la jeunesse Guinée’’ va durer du 18 au 22 février 2019.

Après avoir rappelé la mission qui est dévolue à sa direction, Sékouba Mara indique que cette session de formation est une belle occasion pour les jeunes en quête d’emploi.

« Nous avons compte tenu  de l’actualité, l’installation des maires à travers tout le pays, jugé nécessaire dans le plan d’action de former un certain nombre de jeunes  au développement communautaire », précise le directeur général.

Selon lui, les nouveaux maires auront besoin des compétences de ces jeunes après leur formation afin de travailler à mieux servir leurs populations. « Nous donnons la chance aux demandeurs d’emploi qui s’inscrivent dans nos bases de données et qui répondent à ce profil d’aller vers ces nouveaux maires, vendre leurs compétences complémentaires qu’on leur donnera à travers cette formation pour  espérer qu’il y ait un certain nombre d’emplois auprès de ces communes à travers tout le pays « », promet Sékouba Mara

Pour ce qui sont des attentes, le directeur général dira qu’il a donné un certain nombre de recommandations à la structure de formation  dont entre autres, mieux présenter la physionomie actuelle des communes et mieux présenter les objectifs actuels des communes, et leurs stratégies.

Présent à cette cérémonie, le directeur pays de  Mérite international de  la jeunesse Guinée, Ahmed Sékou Traoré a indiqué, qu’ils ont tenu à travailler avec la direction générale de l’AGUIPE afin qu’ils puissent outiller une cinquantaine de jeunes à aller vers les collectivités.

Ces jeunes, dit-il, ne sont pas choisis au hasard. Ce sont des jeunes qui ont tendance à ne même pas avoir l’espoir, parce qu’ils ont  fait, selon lui, des filières notamment,  les relations internationales qui ne promettent pas un lendemain meilleur.

« Aujourd’hui nous avons pensé qu’il faut outiller ces jeunes-là, parce qu’ils ont des compétences requises dont ils ne savent pas, ils peuvent découvrir à travers cette session de formation afin qu’ils puissent s’orienter vers les collectivités, vers les institutions de développement et même vers les organisations non gouvernementales afin qu’ils puissent retrouver leur place », conclut Ahmed Sékou Traoré

 

 

BAH Tafsir