La perturbation du trafic routier sur l’axe Coyah-Kindia, due au glissement de terrain au niveau du pont de Kaka, a poussé de nombreux citoyens à se tourner vers les taxis-motos.
Pour éviter le calvaire des tronçons de Mambia et de Kouriah, les usagers changent de direction et passent par Segueya , Benna Maferinya et Coyah pour rallier la capitale Conakry.
Pour cette traversée, rendue par les motards, les citoyens ou passagers sont taxés à un prix exorbitant. Ces prix varient entre 150. 000fg et 200.000 fg par personne, a constaté le correspondant de l’AGP. Une aubaine pour de nombreux jeunes de Kindia qui profitent de cette situation malheureuse provoquées par les calamités naturelles.
Interrogé sur place, Alpha Sylla conducteur de taxi-moto, a fait savoir « qu’à l’heure là, emprunter les véhicules ce n’est pas facile, vous aurez des difficultés pour arriver à Conakry. C’est pourquoi les gens prennent les taxis motos. Nos prix varient de 150. 000fg à 200.000fg mais cela dépend aussi des clients. Nous, nous arrêtons à Coyah et le client se débrouille pour arriver à Conakry.» a-t-il expliqué.
Même son de cloche pour Aminata Camara : « ça fait 3 jours que je suis là pour avoir un véhicule. Avec l’état de la route, les chauffeurs ne veulent pas aller à Conakry. Ceux qui prennent le risque demandent 75 000 francs guinéens pour Coyah. Nous souffrons beaucoup. Le tronçon Segueyah-Mafreinyah-Coyah, est très couteux, les taxis-motos ont fixé le prix à près de 200. 000 francs guinéens » a-t-elle déploré.
En attendant que la circulation soit rétablie sur la route nationale et au niveau du pont Kaka, les citoyens continuent de grincer les dents face aux couts exorbitants et fantaisistes de transports sur les motos.
AGP