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Carnet de voyage : Le district de Sateneyah dans la préfecture de Boké une perle agricole esseulée à elle même !

Le District de Sateneyah une perle agricole esseulée à elle même
Situé à 8 kilomètres de la sous-préfecture de Kolabounyi dans la région de Boké sur la nationale Boké-Kamsar, le village de Sateneyah est une localité coloniale conservant de multiples vertus dans le domaine culturel, économique.
Fondé par les mikhiforès l’une des plus grandes  ethnies de Kakandé et moins connue à travers le pays, le village Sateneyah a pour activité principale
l’agriculture et la pêche…
Cette localité abrite des bâtiments administratifs dont le centre de santé et quelques salles de classe construits simultanément en 1948 avant l’indépendance de la République de Guinée.
Cependant, malgré les difficultés auxquels les habitants du village de Sateneyah rencontrent, il revient à préciser que ce localité est un poumon incontournable  dans la desserte en produits agricoles et halieutiques des zones telles que Boké, Kolabounyi et Kamsar.
Disposant de vastes terres fertiles et propices à l’agriculture, nombreuses femmes de ce district mettent toutes leurs énergies dans la culture des légumes. Safiatou Camara mère de 4 enfants est l’une d’entre elles qui éprouve toute sa réjouissance en pratiquant cette activité.
Selon elle, depuis plusieurs années elle s’y mette dans cette pratique car, cela lui  permet de satisfaire certains de ses besoins.
Pour madame Aïssata Bangoura, elle a lancé un appel au nom de ses coéquipières un cri d’alarme au niveau des autorités et des personnes de bonne volonté de leur venir en aide dans l’acquisition des intrants  agricoles et des engins pour qu’elles puissent mener à bien leurs activités.
Dans cette zone, plusieurs secteurs issus de du district de Sateneyah travaillent notamment dans ce grand potager, c’est le cas de Dannayah, Bayah et Kiyaye mais n’arrivent pas à utiliser même 1/4 de ce domaine tellement qu’il est vaste.
Parlant des difficultés rencontrées, M’mahawa Keïta s’inquiète des piqûres des insectes sur leurs plantes qui leur provoquent de pertes indenombrables.
Pour finir, elle a manifesté son souhait afin qu’on leur dote des pesticides pouvant faire face à ce fléau.
Aboubacar Arafan Camara de retour de la région de Boké

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