De 2025 à 2030, la BERD pourra investir dans six pays au maximum en Afrique subsaharienne, a-t-on précisé. Une analyse préparatoire menée par la Banque a montré que le mandat et le modèle économique de la BERD seraient les plus adaptés au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Kenya, au Nigéria et au Sénégal, si ces derniers souhaitent présenter leur candidature. Ces six pays se verront officiellement communiquer la décision des gouverneurs de la BERD, a-t-on poursuivi.
La Banque a commencé à travailler dans la région SEMED en 2011
L’Irak rejoindra la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (région SEMED de la BERD), qui regroupe le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban ainsi que la Cisjordanie et Gaza, avec lesquels le pays entretient déjà de solides liens économiques. La Banque a commencé à travailler dans la région SEMED en 2011 et elle y a investi jusqu’à présent près de 19 milliards d’euros dans le cadre de 363 projets d’appui au secteur privé et au développement durable.
La BERD est une banque multilatérale qui encourage le développement du secteur privé et l’esprit d’entreprise dans 36 économies réparties sur trois continents. Elle est détenue par 71 pays, ainsi que l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement. Les investissements de la Banque ont pour but de rendre les économies de ses régions d’opérations compétitives, inclusives, bien gouvernées, vertes, résilientes et intégrées.
Avec dpa-news