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ARCHIVE - Un fonctionnaire guinéen en train d'entamer le processus biométrique. Photo: Gouvernement guinéen/Photo de presse/dpa

La Guinée procède à l’enrôlement biométrique de ses fonctionnaires

En établissant un fichier central unique des fonctionnaires, l’opération servira à prévenir, dissuader et réprimer les agents en situation de cumul d’emplois.

 

Le gouvernement guinéen a lancé l’opération d’enrôlement biométrique des fonctionnaires et des agents contractuels de l’État pour déterminer les effectifs réels de la Fonction publique ainsi que la masse salariale déboursée par l’État.

 

L’objectif ultime de l’opération, a fait savoir le ministère du Travail, est de centraliser les informations dans un fichier biométrique unique regroupant les données de tous les fonctionnaires et contractuels, garantissant ainsi « un seul agent, un seul matricule et un seul salaire ».

 

« Bien qu’initialement l’effectif prévisionnel global soit de 117 017, le pré-enrôlement nous ramène à environ 87 000 agents qui sont censés participer à la biométrie », a souligné le ministre du Travail, Julien Yombouno, lors de la cérémonie de lancement.

 

L’enregistrement biométrique fait suite au pré-enrôlement, qui a permis de recenser « plusieurs agents » en situation de cumul d’emplois, et se poursuivra dans l’ensemble du pays jusqu’à la fin septembre. Seuls ceux qui ont accompli le pré-enrôlement peuvent entamer le processus biométrique et recevoir une carte de fonctionnaire.

 

Avant le début de l’enregistrement biométrique, le ministère du Travail et l’Agence nationale de lutte contre la corruption ont conjointement annoncé des sanctions contre des agents en situation de cumul de fonctions. Ils leur ont fixé jusqu’au 31 août pour renoncer volontairement à leurs salaires indus.

 

L’Agence nationale de lutte contre la Corruption, dont le ministère du Travail a sollicité l’appui, a souligné l’importance « de poursuivre la prévention, la dissuasion, mais surtout la répression des cadres en situation de double mandatement ».

 

L’enrôlement, confié à Digitalis, une start-up locale spécialisée dans le développement d’applications et de logiciels de biométrie, consiste à prendre les empreintes digitales des dix doigts de l’agent, ainsi que la capture de son empreinte faciale et de son iris.

 

Avec dpa-news

 

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