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Pour la deuxième journée consécutive, un club de football des cinq plus grandes ligues européennes a suspendu un joueur pour une publication sur les réseaux sociaux relative à la guerre entre Israël et le Hamas.
L’équipe de Ligue 1 de Nice a suspendu mercredi l’international algérien Youcef Atal après avoir partagé sur les réseaux sociaux une publication liée à la guerre entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas .
Atal aurait partagé une vidéo du prédicateur palestinien Mahmoud al-Hasanat, qui demandait à Dieu « d’envoyer au peuple juif un jour sombre ».
Le message a été rapidement supprimé et le jeune homme de 27 ans s’est excusé, affirmant qu’il « ne soutiendrait jamais un message de haine ».
Nice a toutefois déclaré dans un communiqué que, compte tenu de la gravité du poste, le club « prendra des mesures disciplinaires immédiates à l’encontre du joueur, avant toute mesure qui pourrait être prise par les autorités sportives et judiciaires ».
En début de semaine, le parquet français avait ouvert une enquête préliminaire contre l’Algérien, soupçonné de « apologie du terrorisme ».
Cette nouvelle intervient juste un jour après que le club de Bundesliga de Mayence a suspendu le Néerlandais Anwar El Ghazi pour une publication pro-palestinienne sur les réseaux sociaux qui inclurait la déclaration : « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ».
La déclaration a été utilisée pour affirmer des revendications territoriales sur les frontières des territoires palestiniens. Le parquet allemand a récemment déclaré à l’agence de presse allemande qu’il qualifiait désormais cette condamnation d’infraction pénale, car il la considérait comme potentiellement séditieuse à l’égard du droit d’Israël à exister.
Alors que les commentaires du parquet allemand étaient généraux et qu’El Ghazi ne fait pas l’objet d’une enquête, Mayence a néanmoins estimé qu’il devait agir.
« El Ghazi a pris une position sur le conflit en cours au Moyen-Orient qui a été jugée inacceptable par le club », a indiqué le club dans un communiqué.
Au préalable, le club a déclaré avoir parlé au joueur et qu’il respectait le fait qu’il existe une variété de points de vue sur le « conflit complexe au Moyen-Orient », mais qu’il « se distancie du contenu du message » car « il ne ne correspond pas aux valeurs du club. »
Le message a depuis été supprimé.
Les footballeurs se tournent vers les réseaux sociaux
Atal et El Ghazi sont les premiers à être suspendus par les clubs pour leurs fonctions, mais pas les premiers footballeurs à s’exprimer sur la guerre.
Plus tôt ce mois-ci, le défenseur du Bayern Munich et du Maroc Noussair Mazraoui a partagé un message pro-palestinien. Les champions en titre de Bundesliga devraient s’entretenir avec Mazraoui à son retour de son service international.
jh/km (AFP, Reuters, dpa)
