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Ils sont chefs de juridiction, de parquet et autres magistrats de l’administration centrale à prendre part ce mercredi 25 juillet 2018 dans un réceptif hôtelier de la place à l’atelier d’échange sur la méthodologie de mise en place d’un mécanisme de coaching pour la bonne marche des cours et tribunaux.
Objectif, améliorer la performance des juridictions à travers une bonne gestion des ressources humaines disponibles.
Cette rencontre vise à renforcer les capacités opérationnelles de la justice guinéenne à travers le Programme d’appui à la Réforme du Secteur de la Justice (PARJU) accompagnée par l’Union Européenne.
Dans son discours de circonstance, l’expert formateur, Souleymane Télico a souligné qu’on forme les gens pour être très bon magistrat pour pouvoir traiter techniquement les dossiers.
« Ici, il s’agit la capacité technique à gérer le dossier, aussi la capacité à gérer un service, à faire travailler une équipe dans le sens d’améliorer leur performance. C’est dans le sens du coaching et je peux considérer vu le niveau de participation et l’intérêt suscité, je peux considérer qu’on n’aura pas une dynamique positive dans ce pays ».
Pour sa part, le président de l’association des magistrats de Guinée, Mohamed Ali Thiam affirme ceci : « il est difficile premièrement d’être magistrat, il est encore plus difficile d’être responsable d’une juridiction, cela suppose des qualités, des talents et un savoir-faire et un savoir-être qui sont généralement d’ordre pratique et qui ne relèvent pas de la connaissance académique acquise à l’école ».
« Durant ces jours, des connaissances ont été acquissent sur la manière d’appliquer les règles de gestion ou juridiction, comment identifier un problème, en ayant identifié des problèmes savoir quels sont les besoins qu’il comporte et quelles sont les solutions qu’il faut y apporter » précise-t-il Mohamed Ali Thiam
Karifa Zoumanigui
