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Opinion : La Guinée est-elle bloquée par le chiffre 8 maçonnique ? (Par Ousmane Keita)

Le système maçonnique, fort de son grand ensemble intitulé : Nouvel Ordre Mondial, a pour mission, d’imposer sa suprématie, soit de manière souple ou dure sur tous les États du monde.

Ce nouvel ordre qui s’étend sur tous les domaines d’activités de la vie publique et privée, perce les traditionnels modes de vie et de survie, au profit d’un diktat narcissique.

À cet effet, nos Chefs d’États et élites politiques, majoritairement, membres de cette secte occulte, dans le but d’y accéder au pouvoir ou de le conserver, ont pour obligation de prêter allégeance aux décisions occultistes parfois illégitimes ou illégales de cette société.

Pour un champ de réflexion élargi, dans cette société, nous retrouvons presque les différentes étoiles de toutes les professions.

L’objectif recherché est de pérenniser leur domination planétaire. Par ailleurs, quand nous prenons les chiffres franc-maçonniques, chacun a une signification, le chiffre (1) symbolise la puissance divine, le (2) signifie la complicité d’une victoire en alternative, le (3) exprime le relais d’une gouvernance intérimaire, le (4) énonce une deuxième doublure en complicité dans la Gouvernance mutuelle, le (5) manifeste l’incohérence d’une idée en action politique, le (6) est symbole de méfiance de la parole en action, le (7) est celui du succès perpétuel, le (8) est par contre la base de tous les échecs perpétuels et, le (9) est le signe de la sagesse remarquable.

Ainsi, quand nous prenons le chiffre (8), symbole d’échecs perpétuels de la Gouvernance du président Alpha Condé, tout au long de cette année, ce chiffre est inséré dans la gestion des affaires publiques, avec un effet rétroactif.

Par preuves illustratrices : À l’arrivée de l’actuel Ministre de la Justice Garde des sceaux, dans sa mission de faciliter l’organisation du procès des massacres du 28 septembre 2009, il s’était aussi fixé la mission, d’améliorer les conditions salariales des magistrats.

À la suite d’une réforme judiciaire, le statut particulier des magistrats vu le jour. Leurs salaires désormais fixés à-partir de huit (8) millions de FG. Cette situation renforce jalousement la colère des Enseignants, ceux qui forment les élites de demain, puisqu’ils fournissent beaucoup plus d’efforts que ces magistrats du Palais.

Dans l’objectif d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, Pourquoi pas huit (8) millions aussi ? C’est ainsi la grève du SLECG !!! Au-delà de ces exemples, nous avons le plaisir de toucher du doigt cette caution fixée à huit (8) millions de FG, pour valider une liste de candidatures aux élections communales urbaines. Un autre symbole d’échec puisque nous sommes toujours dans cette impasse.

Quant à l’augmentation des prix du carburant, à travers les Forces Sociales #8000 c’est bon voit le jour. S’agissant le jour fatidique pour la signature des accords politiques, dans le cadre de cette situation post-électorale, après plusieurs mois de crises, de violences inter-partisans et ethniques, les différents états-majors politiques se sont entendus de violer notre code électoral le 08-08-2018, date symbolique dans l’histoire des femmes, mais aussi très maçonnique compte-tenu de la forme trilogie pyramidale du chiffre (8), qui peut-être décrypter comme une figure géométrique franc-maçonnique.

Un véritable enjeu sur l’avenir de la Guinée, puisque les Collectivités Locales, étant stratégiques pour l’alternance démocratique ou la pérennité de la gouvernance actuelle, chaque camp politique (Mouvance et l’Opposition), chacune a intérêt mettre dans ses filets, la majorité des nombres de nos conseillers communaux. Une tentative de modification de la Constitution n’est pas loin.

La crise des élections locales toujours présente, le peuple de Guinée doit savoir que, tout cela n’est fortuit. Il y’a un véritable enjeu derrière cette situation. Néanmoins, si nous revenons à notre chiffre fétiche, le (8), nous verrons qu’il est historiquement colmaté à notre (passé).

Voici quelques exemples illustratifs : L’arrestation de l’Almamy Samory Touré en 1898, le 28 septembre 1958, le 02 octobre 1958, la mort du président Sekou Touré, le 26 mars 1984, le premier coup d’État militaire par le CMRN : le 03 avril 1984, les présidentielles de 1998, la mort du président conté en 2008, le deuxième coup d’État militaire du CNDD en 2008, les massacres du 28 septembre 2009. Sans oublié les 800 millions de FG pour être candidat aux présidentielles dernières.

Toutes ces dates et tous ces chiffres sont pratiquement banals, mais pour ceux qui voient clairement, chacun(e) a sa partition dans le statu quo de la Guinée. Donc malheur à ceux qui nous bâillonnent.

 

Ousmane Keita, Citoyen de la République.

Observateur de la vie publique.

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