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Guinée: tenue à Conakry d’un atelier sous régional d’Évaluation des risques de pêche illicite, non déclarée et non réglementée

Les travaux de l’atelier sous régional d’Évaluation des risques de pêche illicite, non Déclaré et non Réglementée en Guinée ont pris fin mardi 27 novembre 2018 à Conakry en présence des partenaires techniques et financiers.
Cette rencontre de deux jours organisé par le gouvernement guinéen à travers le département en charge de la pêche, sous l’appui technique et financier de l’Agence Européenne de contrôle de pêche regroupant en son sein, plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite dans la sous-région.

À l’occasion, le Directeur Général du Centre National de Surveillance et de Pêche (CNSP) Demba Guissé, a salué le choix porté sur la Guinée pour abriter ce premier atelier du genre : « Je me réjoui sincèrement le choix de la Guinée pour abriter cette rencontre financée entièrement par l’Agence Européenne de Contrôle de Pêche, l’animation assurée par deux experts de cette institution. Je pense qu’elle va aboutir positivement, dans la mesure où, on a mis sur les pieds, une méthodologie commune d’évaluation de risques. Elle permet de renforcer les capacités entre nous les pays membres. »

Parlant des risques auxquels ils sont confrontés dans la bataille, Demba Guissé a fait savoir que les risques liés à ce fléau en général se situent au niveau de l’agence de pêche, des zones de pêche et aussi niveau de capture. « Donc, chaque proposition concrète a été proposée d’une méthodologie commune d’évaluation de ses différents risques. »

 

Pour les participants, ils ont félicité les initiateurs de ces projets pour la qualité de la formation acquise afin de mieux lutter contre ce fléau qui menace les ressources halieutiques et toutes activités liées à la pêche.

Prononçant son discours de clôture, le secrétaire général du ministère de la pêche et de l’aquaculture, Alpha Oumar Manet a indiqué que cet atelier soulève les enjeux de la lutte contre ce fléau qui use nos États.

« La méthodologie développée va permettre de classifier des risques pour concentrer les efforts de surveillance sur les risques élevés. Elle aidera l’optimisation des moyens de surveillance et d’éviter la surveillance à vie. »

 

Ibrahima Sory Camara

 

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